12 Feb

VILLA DE LEYVA, REGION DE BOYACA - COLOMBIE

Publié par MICHEL & MICHELE GIRARDOT

MERCREDI 7 FEVRIER,

Il était temps de partir de BOGOTA ; C’est ce que nous ferons à 11h par taxi jaune commandé via l’application GABIFY (conseil de Benjamin), bien pratique pour se déplacer, direction le terminal de bus de SALITRE au nord, destination la ville de VILLA DE LEYVA , en attendant l'heure du bus, nous avons goûté aux « Arepas » de 2 sortes : galette et beignet fourrés de fromage et servis chauds.

 

A noter le prix de la course en taxi jaune et petit, pour un trajet assez long, de plus retardé par un accident, est de 5,80 €. Les taxis, tous de même couleur, sont vraiment exigus, parfois il faut mettre une de nos valises sur le siège avant. Rarement de "meter", compteur, mais on détermine le prix de la course soit par l'application soit directement avec le chauffeur.

 

La journée du mercredi s’est passée dans le trajet jusqu’à VILLA de LEYVA, par la compagnie OMEGA où nous avons acheté, directement à la station, nos billets au prix de 35 000 COP / personne soit 8,35 €.

 

Mini bus confortable (compagnie conseillée) et chauffeur pressé (conduite rapide entre la voie de droite et de gauche en slalomant).

 

Arrivés sous la pluie (encore !) vers 18 h, on a eu du mal à trouver notre hôtel, les indications données par les autochtones étaient farfelues, on s’est égarés, mouillés, crevés (et même une chute pour moi sur les pavés glissants) mais heureux d’être enfin arrivés et de plus, compte tenu de ce que nous avons pu apercevoir, ravis de notre 1ère impression de cette ville de 17 000 habitants, qui semble paisible.

 

La route ça creuse (et nous n’avions rien dans l’estomac depuis les Arepas de midi) alors nous sommes allés sur la place Mayor, très peu fréquentée ce soir contrairement au week-end semble-t-il (mais nous pourrons le vérifier par nous-mêmes samedi), notre choix s’est porté ce soir sur un des nombreux restaurants sous les arcades, au son d’un chanteur s’accompagnant de sa guitare et sous l’air de « je l’aime à mourir » version Shakira, qui est colombienne, ne l'oublions pas !

 

Pates délicieuses avec crevettes pour Michel et salade végétarienne et empanadas partagés pour moi, le tout accompagné de "cervesa" (bière !) pour Michel et Limonade de coco pour moi.

 

Retour à l’hôtel pour 21 h et boum … on s’est écroulés !

HOTEL BETHSARIM,  UN HAVRE DE PAIX ET DE VERDURE
HOTEL BETHSARIM,  UN HAVRE DE PAIX ET DE VERDURE
HOTEL BETHSARIM,  UN HAVRE DE PAIX ET DE VERDURE
HOTEL BETHSARIM,  UN HAVRE DE PAIX ET DE VERDURE
HOTEL BETHSARIM,  UN HAVRE DE PAIX ET DE VERDURE
HOTEL BETHSARIM,  UN HAVRE DE PAIX ET DE VERDURE

HOTEL BETHSARIM, UN HAVRE DE PAIX ET DE VERDURE

APERITIF BIEN MERITE SUR LA PLACE MAYORAPERITIF BIEN MERITE SUR LA PLACE MAYOR

APERITIF BIEN MERITE SUR LA PLACE MAYOR

JEUDI 8 FEVRIER 2024

La nuit fut meilleure sans bruit et sans lumière jusqu’à 6h30 ce matin … presque 8h30 de sommeil un exploit ! Ça y est nous commençons à assimiler le décalage horaire. A noter que nous sommes seuls dans l’hôtel comme clients 

 

Notre première impression de la veille se confirme au lever, avec la découverte de notre hébergement en plein jour ! Quelle merveille, un jardin luxuriant, des balcons devant chaque chambre, on se croirait dans l’hacienda de Don Diego de la Véga, quand Zorro saute d’un balcon à l’autre !

 

Le petit déjeuner, servi uniquement à 9 h, est incroyable ; jugez par vous-même :

Thé, café, jus de fruits frais, omelette (tomates/fromage), fruits (ananas, goyave), pains grillés, confiture et on aurait pu avoir céréales et chocolat … le tout compris dans le prix de la chambre de 33,50 € par nuit, rien à dire..

 

Mauricio, le gérant de l’hôtel, est à nos petits soins. Il a pris en charge notre linge à laver (retour le soir même, lavé et séché) mais un peu cher compte tenu de ce qu’il y avait : 9 € mais peut-être je compare inconsciemment avec les tarifs de Thaïlande, imbattables.

 

PREMIER PETIT DEJEUNER
PREMIER PETIT DEJEUNER

PREMIER PETIT DEJEUNER

Le programme ce matin est la découverte de la ville en baladant, il y a beaucoup de choses à voir donc il faut qu’on compartimente nos escapades.

 

Les rues et ruelles du centre-ville sont pratiquement piétonnes et pavées de gros cailloux irréguliers où il faut être prudents pour ne pas s’y tordre la cheville, les quelques voitures qui y passent, le font au pas.

 

Les maisons blanches avec leurs balcons en bois, d’un bel état de conservation (ou d’entretien ?) sont un émerveillement à chaque fois, certaines sont garnies de jardinières débordant de fleurs et plantes fleuries.

 

Elles datent pour la plupart de l'époque où la Colombie était occupée par les Espagnols, c'est dire si elles datent.

 

Arrêt en fin de matinée pour un capuccino au musée du chocolat, véritable lieu culte de la ville où se pressent, surtout les fins de semaine, les bogotans venus profiter de la douceur de la ville !

 

MAISONS DE STYLE COLONIAL D'EPOQUE ET LES RUES PAVEES
MAISONS DE STYLE COLONIAL D'EPOQUE ET LES RUES PAVEES
MAISONS DE STYLE COLONIAL D'EPOQUE ET LES RUES PAVEES
MAISONS DE STYLE COLONIAL D'EPOQUE ET LES RUES PAVEES
MAISONS DE STYLE COLONIAL D'EPOQUE ET LES RUES PAVEES
MAISONS DE STYLE COLONIAL D'EPOQUE ET LES RUES PAVEES
MAISONS DE STYLE COLONIAL D'EPOQUE ET LES RUES PAVEES

MAISONS DE STYLE COLONIAL D'EPOQUE ET LES RUES PAVEES

Arrêt en fin de matinée pour un capuccino au musée du chocolat, véritable lieu culte de la ville où se pressent, surtout les fins de semaine, les bogotans venus profiter de la douceur de la ville !

CAPUCCINO DELICIOSO !
CAPUCCINO DELICIOSO !
CAPUCCINO DELICIOSO !

CAPUCCINO DELICIOSO !

VISITE DU MUSEE ADJACENT
VISITE DU MUSEE ADJACENT
VISITE DU MUSEE ADJACENT
VISITE DU MUSEE ADJACENT
VISITE DU MUSEE ADJACENT
VISITE DU MUSEE ADJACENT
VISITE DU MUSEE ADJACENT

VISITE DU MUSEE ADJACENT

PHOTOS PORTRAITS
PHOTOS PORTRAITS
PHOTOS PORTRAITS
PHOTOS PORTRAITS

PHOTOS PORTRAITS

De là, tout en marchant, nous sommes allés jusqu’au « Muséo Paléontologico » construit en1981 qui renferme toute une collection de fossiles tant d’animaux que de végétaux. Pas très importante la collection mais néanmoins intéressante car illustrée par des images de synthèse expliquant ce à quoi pouvait correspondre tel ou tel fossile. Il y a très longtemps une mer peu profonde occupait l’endroit d’où la présence de fossiles marins.

 

Le jardin adjacent au Musée fut l’occasion d’une balade au milieu des plantes tropicales ou semi-tropicales et on se dit qu’à cette altitude, plus de 2 149 m, c’est vraiment incroyable de voir de tels arbres ou plantes survivre, il faut dire qu’il y règne un microclimat.

FOSSILES DE LA REGION DE VILLA DE LEYVA
FOSSILES DE LA REGION DE VILLA DE LEYVA
FOSSILES DE LA REGION DE VILLA DE LEYVA
FOSSILES DE LA REGION DE VILLA DE LEYVA

FOSSILES DE LA REGION DE VILLA DE LEYVA

LE JARDIN DU MUSEE PALEONTOLOGIQUE
LE JARDIN DU MUSEE PALEONTOLOGIQUE
LE JARDIN DU MUSEE PALEONTOLOGIQUE
LE JARDIN DU MUSEE PALEONTOLOGIQUE
LE JARDIN DU MUSEE PALEONTOLOGIQUE
LE JARDIN DU MUSEE PALEONTOLOGIQUE

LE JARDIN DU MUSEE PALEONTOLOGIQUE

C’est la raison pour laquelle les Bogotans y viennent le week-end principalement en villégiature et on comprend la profusion de boutiques de souvenirs, de restaurants sans parler des hôtels.

 

On trouve également bon nombre d'agences d'aventure qui proposent des sorties dans des sites à visiter dans les environs de la ville, certaines ont même leur véhicule afin d'amener les touristes en nombre.

 

BUS POUR LES TOURISTES D'UN SITE A L'AUTRE

BUS POUR LES TOURISTES D'UN SITE A L'AUTRE

Petit repos à l’hôtel très agréable sur le balcon (inutile de s’enfermer dans la chambre) et jeux de cartes ! oui, nous avons amené le skyJo … cela permet de faire passer le temps parfois entre deux activités.

 

Nous ressortirons vers 19 h pour aller manger un « pollo », (poulet) dont nous avions vu l’affiche en passant, la bête entière à partager, accompagnée de « french fries » ou "papas french" (frites) et de grosses frites de yuka (manioc), le tout bien gras et avec 1,5 l de Sprite pour accompagner le tout ! Et tout cela pour la modique somme de 42 000 COP soit environ 10 €

 

Nous avons tout mangé et c’était trop ! à ne pas renouveler, dur à digérer le soir. Retour à la chambre et extension des feux à 22 h ! Enfin, on se régule niveau sommeil, il était temps.

DÎNER PANTAGRUELIQUE DE POULET ET FRITES DE PATATES & MANIOC
DÎNER PANTAGRUELIQUE DE POULET ET FRITES DE PATATES & MANIOCDÎNER PANTAGRUELIQUE DE POULET ET FRITES DE PATATES & MANIOC

DÎNER PANTAGRUELIQUE DE POULET ET FRITES DE PATATES & MANIOC

VENDREDI 9 FEVRIER 2024

 

Il fallait s’en douter que la nuit serait perturbée par ce repas trop copieux la veille mais on a quand même tiré jusqu’à pratiquement 7 h ! Une première

 

Nous avions décidé la veille d’aller voir « el mirador del Santo », point de vue sur la ville et sa vallée, et où on peut voir une statue du Christ.

 

Malheureusement, nous ne pourrons y accéder étant « prohobido » à cause de récents incendies qui ont ravagé la montagne, les policiers à qui nous avons demandé notre chemin nous ont interdit d’y aller.

 

Nous décidons alors (nous étions fin prêts à marcher) d’aller au « Museo del Fosil », situé à environ 6 kms du centre ville, et ce, à pieds !

 

Après quelques hésitations sur le chemin à prendre, nous y sommes parvenus sous un soleil de plomb mais grâce à un petit air, nous n’avons pas trop souffert. Le chemin est pénible car nous marchons au bord de la route et vu la vitesse à laquelle parfois les véhicules nous frôlent, ce n’est pas conseillé !

 

Arrêt pause capuccino et jus de mangue frais, nous entamons la visite (40 000 COP pour 2 soit 9,50 €) du petit mais néanmoins riche et intéressant musée du fossile.

 

En fait c’est la découverte de fossiles dans les champs des « campésinos » (paysans) dans un premier temps mais des paléontologues sont venus les étudier et sont repartis avec … 

 

Aussi les paysans ont décidé de créer eux-mêmes un musée suite à la découverte d’un Kronosaurus de 12 m de long, un cousin géant du crocodile, vieux de 110 millions d’année, qui émergeait de terre, dans sa globalité,  mais qui est considéré comme un « petit » par rapport aux adultes pouvant mesurer jusqu’à 25 m de long.

 

Juridiquement les paysans ont pu le garder car il affleurait le sol car au-delà d’un mètre de profondeur, tout appartient à l’Etat.

 

Le reste de l’exposition est très intéressante, de beaux fossiles d’escargots, de tortues, de végétaux et même les explications quoiqu’en espagnol, nous ont permis de situer les trouvailles.

 

Pour repartir du site, nous n'avions aucune envie de refaire le chemin à pieds qui grimpe pas mal sur le bitume et, tout simplement, nous nous sommes mis au bord de la route et un mini-van collectif nous a récupérés immédiatement pour nous déposer pratiquement devant notre hôtel pour 8 000 COP soit 2 € à 2 ! on a eu du bol sur ce coup-là car on aurait pu attendre bien plus longtemps 

 

Nous apprécierons durant tous nos déplacements, la qualité et la quantité des moyens de transport, principalement des mini bus, qui sillonnent le pays et qu'il suffit de se poster sur le bord d'une route et de faire signe, pour qu'ils s'arrêtent et récupèrent des voyageurs qui parfois descendent à quelques kilomètres de là. 

 

Posés à l’hôtel pour un moment, nous avons décidé d’aller « goûter » en centre-ville (notre hôtel n’est guère éloigné) car nous avons vu (sur le routard) un petit endroit bien sympa ! je vous dirai au retour …

FOSSILE DE KRONOSORUS DE 12 M DE LONG

FOSSILE DE KRONOSORUS DE 12 M DE LONG

RESTES DE DINAUSORES
RESTES DE DINAUSORES
RESTES DE DINAUSORES

RESTES DE DINAUSORES

SORTE DE DAUPHIN SORTE DE DAUPHIN

SORTE DE DAUPHIN

FOSSILES DE COQUILLAGES ET ESCARGOTS DE MERFOSSILES DE COQUILLAGES ET ESCARGOTS DE MER

FOSSILES DE COQUILLAGES ET ESCARGOTS DE MER

Pour repartir du site, nous n'avions aucune envie de refaire le chemin à pieds qui grimpe pas mal sur le bitume et, tout simplement, nous nous sommes mis au bord de la route et un mini-van collectif nous a récupérés immédiatement pour nous déposer pratiquement devant notre hôtel pour 8 000 COP soit 2 € à 2 ! on a eu du bol sur ce coup-là car on aurait pu attendre bien plus longtemps 

 

Nous apprécierons durant tous nos déplacements, la qualité et la quantité des moyens de transport, principalement des mini bus, qui sillonnent le pays et qu'il suffit de se poster sur le bord d'une route et de faire signe, pour qu'ils s'arrêtent et récupèrent des voyageurs qui parfois descendent à quelques kilomètres de là. 

 

Posés à l’hôtel pour un moment, nous avons décidé d’aller « goûter » en centre-ville (notre hôtel n’est guère éloigné) car nous avons vu (sur le routard) un petit endroit bien sympa ! je vous dirai au retour …

 

Avant cela, une petite visite pour moi du « Muséo de Arte Religioso del Carmen », entrée 8 000 COP soit moins de 2 €, (Michel m’attendait sur la place Mayor) :  quelques petites salles par thème : toiles, sculptures, crucifix, reliques datant du XVIIe au XIXe siècle, ainsi que des « bondieuseries » et chose curieuse, « un pavé de l’infirmerie du carmel de Lisieux » !

 

MUSEE D'ART RELIGIEUX DEL CARMEN
MUSEE D'ART RELIGIEUX DEL CARMEN
MUSEE D'ART RELIGIEUX DEL CARMEN
MUSEE D'ART RELIGIEUX DEL CARMEN
MUSEE D'ART RELIGIEUX DEL CARMEN
MUSEE D'ART RELIGIEUX DEL CARMEN

MUSEE D'ART RELIGIEUX DEL CARMEN

Enfin, nous avons tenté la visite de la « casa Muséo Antonio Nariño » homme politique, journaliste qui a passé pas moins de 21 ans en prison. Il est connu (pas par nous en tout cas) pour avoir traduit et imprimé La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen française en 1792.

 

Nous ferons un passage éclair, trop d’explications en espagnol et (je pense aussi) la fatigue de la journée se fait ressentir et puis il est l’heure d’aller déguster le fameux  milhoja, un millefeuille dégoulinant de caramel et pourquoi pas une part de tarte aux noix, spécialités de « La Galetta », pâtisserie et salon de café (thé ?) réputée de la ville.

 

Je ne dirai qu’une chose : ON S’EST REGALES miam ! Ce sera notre repas du soir, bien que le millefeuille soit assez léger contrairement à la tarte aux noix.

 

Le café ne désemplit pas ! C’est le lieu où il faut se trouver l’après-midi pour le goûter. Incontournable ! Beaucoup de Colombiens et Colombiennes se promènent avec leurs chiens, c'est un véritable culte qu'ils vouent à cet animal ! des Boutiques entières sont consacrées à leurs toutous, c'est incroyable !

 

Par contre, PAS UN CHAT (c'est le cas de la dire) mais apparemment, dans la nuit, il y aurait eu une bagarre de chats, n'en témoigne que les poils laissés sur le carreau (j'ai rien entendu, Michel oui !)

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LE FAMEUX "MILHOJA" SPECIALITE DU CAFE "LA GALETTA"

LE FAMEUX "MILHOJA" SPECIALITE DU CAFE "LA GALETTA"

« la iglesia parroquail Nuestra Señora del Rosario », l'église sur la place Mayor, est enfin ouverte en raison d’un office, elle date de 1608, architecture coloniale réunissant le bois, la pierre et l’adobe, brique durcie au soleil à partir de terre argileuse, délayée et mélangée à de la paille ou de l'herbe sèche hachée.

 

Le cœur de l’église est composé d’un beau retable doré baroque sur 3 niveaux du XVIIe siècle et d’un autel tout aussi doré. (Là encore j’étais toute seule)

 

Enfin, nous avons tenté la visite de la « casa Muséo Antonio Nariño » homme politique, journaliste qui a passé pas moins de 21 ans en prison. Il est connu (pas par nous en tout cas) pour avoir traduit et imprimé La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen française en 1792.

IGLESIA PARROQUIAL NUESTRA SENIORA DEL ROSARIO
IGLESIA PARROQUIAL NUESTRA SENIORA DEL ROSARIO
IGLESIA PARROQUIAL NUESTRA SENIORA DEL ROSARIO
IGLESIA PARROQUIAL NUESTRA SENIORA DEL ROSARIO
IGLESIA PARROQUIAL NUESTRA SENIORA DEL ROSARIO
IGLESIA PARROQUIAL NUESTRA SENIORA DEL ROSARIO

IGLESIA PARROQUIAL NUESTRA SENIORA DEL ROSARIO

Soirée tranquille à l'hôtel et à la lecture de l'article du jour, d’ailleurs GIRARDOT  s’est pratiquement endormi (il est 20 h à peine)

SAMEDI 10 FEVRIER 2024

 

Voilà, c’est notre dernier jour à VILLA de LEYVA mais nous partons vers une autre ville BARICHARA, réputée également pour son climat, sa quiétude et son authenticité.

 

Alors ce matin, nous partons pour le « Mercado » du samedi situé un peu sur les hauteurs de la ville, déjà nous constatons (comme prévu) que les rues et ruelles sont animées, beaucoup de monde est venu passer le week-end ici, des voitures aux plaques de TUNJA ou encore BOGOTA peinent à trouver de la place pour se garer, le cœur autour de la place Mayor étant piétonnier.

 

Toutes les boutiques sont ouvertes et les commerçants sur le pont en attendant les clients ! une belle ambiance règne, de belles familles déambulent  dans les rues mais contrairement à l'Espagne, les gens sont plus discrets et surtout, ils n'ont pas les mêmes habitudes de repas : ici on mange tout le temps et pas spécialement très tard le soir, d'autant plus que, hormis dans les villes très touristiques, les restaurants et autres ferment tôt.

 

Le marché est assez grand, d’un côté les tentes avec la nourriture en préparation, ça sent la viande grillée, nous bavons déjà sur des étals de saucisse, boudins, ribs de porc … il est encore tôt pour nous mais  déjà des personnes sont attablées et mangent.

 

Face à la restauration, c’est sous des toiles tendues, des étals de fruits, légumes de toutes sortes, des denrées que nous connaissons et d’autres pas ! Avocats, oranges, mangues, raisins, poireaux, différentes sortes de pommes de terre, colossos (gros fruit vert avec des piquants) … la liste en serait trop longue !

 

Les gens font leurs courses dans des grands cabas et nous nous disons que compte tenu de tout ce qui est proposé comme marchandise, les vendeurs ne liquideront pas tout ! Ils doivent être coutumiers du fait.

 

Nous quittons momentanément le marché pour aller découvrir « el molino de mesopotamia », semble t’il un bassin correspondant à une piscine d’un hôtel aujourd’hui désaffecté.

 

Tout au bout de la calle 9, il faut passer un portail où il est mentionné « cabanas molino » et s’avancer au milieu de la végétation.

 

Malheureusement, nous n’y rentrerons pas car l’entrée est payante et nous décidons de rebrousser chemin. Si cela avait été pour nous baigner, lors de fortes chaleurs, ok mais là le temps ne s’y prête guère, beaucoup de vent et de passages nuageux, ainsi il ne fait pas trop chaud (quand le soleil perce, il cogne dur !)

 

Arrêt dans un café pour déguster expresso et capuccino et nous sommes interpelés par 2 jeunes français de NIMES, en voyage scolaire du 31 janvier au 12 février, beau voyage ! ils cherchaient à photographier quelque chose d’insolite … on leur a conseillé d’aller vers le marché, on ne sait jamais.

 

Nous y avons bien vu un jeune homme en train de moudre, dans un appareil, des fèves de cacao, mélangées à du maïs et autre ingrédient ( ?) pour en faire de la poudre non sucrée.

 

Retour au marché, pour manger une assiette de ribs, boudin et petites pommes de terre, sous un auvent, embaumés par l’odeur de friture … un peu trop cuit pour les ribs, différent pour le boudin mais pas mauvais. Les patates sont des patates

 

 

MARCHE DU SAMEDI MATIN A VILLA DE LEYVA
MARCHE DU SAMEDI MATIN A VILLA DE LEYVA
MARCHE DU SAMEDI MATIN A VILLA DE LEYVA
MARCHE DU SAMEDI MATIN A VILLA DE LEYVA
MARCHE DU SAMEDI MATIN A VILLA DE LEYVA
MARCHE DU SAMEDI MATIN A VILLA DE LEYVA
MARCHE DU SAMEDI MATIN A VILLA DE LEYVA
MARCHE DU SAMEDI MATIN A VILLA DE LEYVA

MARCHE DU SAMEDI MATIN A VILLA DE LEYVA

CONFECTION DU  CHOCOLAT EN POUDRE CONFECTION DU  CHOCOLAT EN POUDRE

CONFECTION DU CHOCOLAT EN POUDRE

NOTRE DEJEUNER SUR LE MARCHE
NOTRE DEJEUNER SUR LE MARCHENOTRE DEJEUNER SUR LE MARCHE

NOTRE DEJEUNER SUR LE MARCHE

Après-midi farniente à l’hôtel et nous sommes ressortis le soir pour boire un coup dans un café, nous avons ciblé 3 endroits mais à chaque fois, cela ne nous convenait pas. A défaut, nous nous sommes rabattus sur un café à l’étage, attiré par la musique des mariachis, et au décor « espécial » et pour cause, cela s’appelait « la morra », des têtes de morts de toutes les couleurs, des tableaux assez effrayants

.

C’est notre dernier soir à Villa et nous décidons de nous offrir un petit apéritif : bière pour Michel (of course !) et pina colada pour moi, quand on a vu la bête (un verre énoooorme), on a décidé de prendre quelques trucs à grignoter.

 

En l’absence d’empanadas, la serveuse nous a proposé des « quésadillas » au poulet et au bœuf, sorte de crêpes fourrées de viande, couverte de crème et recouverte de petits légumes, un régal d’autant plus que ce n’est pas gras.

 

Michel m’a aidé à finir mon verre beaucoup trop volumineux pour moi toute seule au risque d’être pompette 

 

PINA COLADA DANS LE CAFE " LA MORRA "
PINA COLADA DANS LE CAFE " LA MORRA " PINA COLADA DANS LE CAFE " LA MORRA "

PINA COLADA DANS LE CAFE " LA MORRA "

Dernière nuit dans notre bel hôtel qui s’est d’ailleurs quelque peu rempli ce samedi par de grandes familles.

 

Demain départ pour BARICHARA avec un marathon de bus alors il faut que la nuit soit bonne pour être en forme.

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