KUBU ISLAND (ou presque) & ORAPA City (aura pas) - BOTSWANA
POINT DE VUE AU DESSUS DE ... NULLE PART
Après une nuit chaude (dans le vrai sens du terme) malgré la climatisation bruyante et ... inefficace de la chambre, nous partons, après le petit déjeuner improvisé sous l'auvent de la piscine (celui proposé par notre hôte est un peu cher et pas original : entre 8 et 9 euros par personne) pour KUBU Island.
KUBU Island est une île de roche granitique sèche située dans la région de Makgadikgadi Pan au milieu du désert de sel, plus exactement d'un ensemble de mares salées séparées les unes des autres par un désert de sable, tout cela au sud-est du delta de l'Okavango et formant une enclave du Désert du Kalahari.
Car nous ne sommes pas allés jusqu'au bout du chemin, plus de 41 kms de pistes chaotiques faites de pierres ou bien de sable, slalomant entre la végétation d'arbustes épineux qui raclent sur la carrosserie.
Au bout de plus d'une heure de piste et de 15 kms parcourus, nous avons abandonné d'autant plus qu'en cette saison c'est sec et nous n'apercevons que quelques plaques de sel, mais à vrai dire nous n'étions pas arrivés jusqu'au bon endroit !
Peut-être que si nous avions persévéré vu les photos sur internet ... dommage ! Mais ce n'est pas perdu, lorsque nous partirons pour notre prochaine étape (MAUN), nous pourrons y faire une incursion même si nous n'allons pas jusqu'à KUBU Island trop éloignée.
De là où nous stoppons, nous pouvons apercevoir au loin un troupeau que nous supposons être des bovidés et nous nous demandons ce qu'ils peuvent bien brouter dans ce no man's land.
NO MAN'S LAND ou PRESQUE !
Le chemin de retour nous a paru moins long ou bien l'était-il vraiment ? difficile à dire car pas de points de repère.
Au milieu du trou du cul du monde, un panneau nous annonce " TOILET ", on a cru à un gag mais non, voyez par vous même !
TOILETTE SÈCHE AU MILIEU DE NULLE PART
Nous apercevons, dans cet endroit improbable, des animaux en nous demandant de quoi ils peuvent bien se nourrir et surtout se désaltérer, pas un point d'eau à l'horizon si ce n'est le lac mais qui est assez éloigné.
QUELQUES HABITANTS DU COIN
Nous nous arrêtons dans le village d'où part la piste vers KUBU ISLAND pour déjeuner dans un petit restaurant (le mot est un peu fort), nous dirons une cantine locale où il ne reste plus que saucisse/frites à faire chauffer au micro-onde ! un bonheur ...
Nous croisons la route de RONDA, une botswanaise ayant fait ses études à NICE et parlant un Français châtié, normal ! elle est professeur de français à l'Université de GABORONE.
Nous échangeons pendant un moment en Français et donnons nos emails.
Des gamins s'amusent avec une drôle de machine construire par leur soin avec bouteille en plastique, canettes ... sans commentaires
REPAS IMPROVISE EN COMPAGNIE DE RONDA
Retour at home et Serge est dépité ... il aurait souhaité aller jusqu'au bout de l'objectif mais Sylvie (et moi aussi d'ailleurs) en avions assez !
Ce soir, nous sortons pour la première fois, de nuit, manger à l'extérieur. Nous retournons au même endroit car apparemment il y a le soir plus de bars à musique (et alcool) que de restaurants ouverts.
Lundi 28 octobre 2019
Notre sortie du jour est la ville de ORAPA, située à environ 25 kms de notre hébergement, ville fermée et entièrement créée en rapport aux mines de diamants.
Nous sommes stoppés à l'entrée par une garde qui nous dit qu'il faut qu'on aille chercher un "permit" pour pouvoir pénétrer dans la ville où nous souhaitons visiter le musée.
Le bureau des entrées est pris d'assaut par les ouvriers ou autres visiteurs voulant pénétrer dans l'enceinte.
Nous apprendrons qu'ils doivent passer cette étape pour pouvoir pénétrer dans la ville ou bien partir travailler sur la mine chaque 4 semaines (permis durée 28 jours). La délivrance de leur laisser-passer peut durer assez longtemps mais ici (au Botswana) la patience est reine.
Nous déposons nos passeports et attendons patiemment notre tour. Quand celui-ci vient au bout de plus d'une heure (nous avons vu défiler tous les ouvriers habillés de bleus de travail et de chaussures de sécurité), la préposée derrière son ordinateur nous demande ce que nous voulons faire.
Serge explique le but de notre visite et elle nous dit que le musée étant fermé, elle ne nous délivre pas le laisser-passer ! c'est bien la peine ...
Une femme nous accoste et nous fait passer dans un bureau sur le côté en nous disant qu'elle va nous faire passer, l'espoir revient, de courte durée, la première personne vient et dans le ton de sa voix nous comprenons qu'elle menace notre salvatrice qui bien entendu hésite et puis nous fait comprendre qu'il en va de son poste ! nous n'insistons pas et reprenons le chemin du retour.
Nous étions tombés sur la mauvaise personne ou bien elle était mal lunée !!! mauvais week-end Germaine ?
extrait Wikipédia
" Orapa est une ville du centre-est du Botswana. C'est le site d'une grande mine de diamants.
La ville abrite quatre écoles, dont l'une, Livingstone House School, enseigne en anglais et est très fréquentée par les enfants d'expatriés. la population a fortement augmenté de 1995 à 2005 en raison du développement de la mine.
La ville est desservie par un aérodrome où opère une compagnie possédée par De Beers en direction de Gaborone, Johannesburg. On y trouve également un club de planeurs. La ville est entourée de barrières pour sécuriser la production minière et ses habitants "
ORAPA MINE (Internet)
" Extrait Internet "
... Debswana (contraction de De BEERS (Diamantaire) et SWANA (Botswana) est notamment propriétaire et exploitant de la mine de ORAPA, la plus grande mine de diamants à ciel ouvert au monde située dans le district centre est du Botswana, à 250 km à l’ouest de la ville de Francistown.
Tout ce qui concerne ORAPA est du domaine du superlatif. Deux cheminées volcaniques, deux «pipes» de kimberlite, la fameuse roche volcanique diamantifère, sont exploitées sur une surface de plus de 100 hectares, à une profondeur maximum de 165 mètres.
La mine a ses propres écoles et son hôpital de 100 lits. Elle fonctionne 24 heures sur 24 dans un balai incessant de camions « tombereau » de plus de 300 tonnes chacun (chaque camion a une charge utile de 190 tonnes : 5 camions « normaux »), qui permet d’extraire les 20 millions de tonnes annuels de minerai diamantifère.
Chaque tonne contenant un peu moins d’un carat de diamant (0,87 carat), toutes qualités confondues, faites le calcul : chaque année, c’est plus de 17 millions de carats de diamants que produit la mine de ORAPA, c’est à dire, à elle seule, la production de l’Angola et du Congo réunis ou 10% de la production mondiale ...
Retour encore une fois bredouille vers LETLHAKANE où nous décidons de faire laver la voiture (pourrie après la sortie d'hier sur les pistes) au "CAR WASH" repéré près de "notre" cantine et dont les proprios ou rabatteurs (?) sont venus nous accoster au cours d'un précédent arrêt.
Ils mettront pratiquement 2 heures pour laver, lustrer, aspirer le 4 x 4 qui ressortira plus propre que lorsque nous l'avons pris à JOHANNESBURG ! et tout ça pour la somme de 60 BWP soit 5 euros
Nous profiterons de cette pause forcée (et longue !) pour manger pratiquement le même menu sauf qu'aujourd'hui, j'ai pris du riz (les copains et Michel poulet/chips (frites)
Retour à la guesthouse pour un après-midi repos.
Finalement, nous n'aurons pas fait ni KUBU Island ni pu faire ORAPA City ! dommage ...