DE GIRARDOT à BOGOTA, LA FIN DU VOYAGE ...
Nous sommes le MARDI 14 JANVIER 2025 et alors que je souhaitais terminer les articles sur la COLOMBIE, je n'ai retrouvé aucune photo concernant GIRARDOT ! celle ville ne nous ayant pas plu, je pense qu'il s'agit d'un ACTE MANQUE
Du coup, je vais illustrer mon dernier article d'images et documents sortis d'Internet, mes recherches généalogiques actuellement suspendues ne me permettent pas de dire si, Atanasio Girardot, fils de Louis Girardot, marchand français né à PARIS, est un ascendant de mon mari. A suivre ...
Atanasio Girardot ( - ) est un patriote sud-américain qui participa aux guerres d'indépendance de la Colombie et du Venezuela. Fils de Louis Girardot, marchand riche et mineur français, il combattit aux côtés de Simón Bolívar lors de campagne Admirable. Il fut tué à la bataille de Bárbula, alors qu'il essayait de planter le drapeau révolutionnaire sur la colline de Bárbula.
Une ville de Colombie et une autre du Venezuela ont été nommées en son honneur. Le stade Atanasio-Girardot, à Medellín, porte également son nom.
LUNDI 11 MARS 2024 vers GIRARDOT
Département de Cundinamarca et 290 m d’altitude
Comme nous n’avions pas encore tout fait comme transport en commun, on s’est dit pourquoi pas : de l’hôtel, on part à pieds (on croise un ara qui nous fait la conversation) et nous arrivons au bord du rio Magdalena où une barge attend les passagers (y compris les motos et scooters) pour une traversée de quelques minutes.
La veille Michel était parti en reconnaissance et avait « commandé » 2 motos taxis sur l’autre rive pour nous conduire jusqu’à la ville de AÏPE, d'où l'on peut prendre le bus pour ESPINAL et ensuite pour GIRARDOT, notre dernière étape avant le retour à BOGOTA.
Ce trajet via la traversée du rio, a l’avantage de nous éviter de redescendre (1 h de trajet) jusqu’à NEIVA pour remonter à ESPINAL de toute manière, du coup un trajet plus long du coup.
Pas de motos taxis de l’autre côté !
Nous attendons et finalement, un des passagers motorisé qui a traversé avec nous et qui est revenu de déposer une personne à AÏPE, revient sur son engin et nous fait signe de monter @ !:)
Sur le coup on comprend qu’il va nous amener à tour de rôle mais NON ! il met les 2 valises (20 kgs quand même) sur le réservoir entre ses bras, mon sac à dos à la poignée gauche, moi derrière lui et Michel derrière moi, ses pieds sur le cale-pieds et les miens sur ceux de Michel !
Et nous voilà partis cahin-caha sur un sentier caillouteux au milieu de champs, il ouvre des portes de pâturages de vaches qui nous regardent passer, on passe des pontils de bois bringuebalants, on tombe les valises une fois, on passe le pont suivant à pieds, il nous récupère et en avant Guingan !
On traverse la rue principale du village de AÏPE, les gens regardent ce drôle d’équipage,
il nous dépose au terminal et le bus pour ESPINAL est là ! il nous prend 20 000 COP (5 €) et on pose pour la photo (pas retrouvée !) INCROYABLE, il nous manquait que ça.
Super bus confortable pour ESPINAL que nous mettrons entre 2h30 et 3 h à rejoindre, le bus pour GIRARDOT est là également, mais passant par le terminal, nous attendrons un peu.
1 h plus tard nous voilà au terme de notre épopée du jour … chaleur à crever (plus de 40°) ! On se désaltère avant de repartir en taxi SVP ! même si l’hôtel n’est pas loin, impensable avec cette chaleur à 1 h de l’après-midi, de faire le trajet à pieds.
MERCI TAXI !
Hôtel ZAMBA, plus ou moins réservé par WhatsApp (ça nous évite des frais supplémentaires de TVA) dans une rue assez passagère mais heureusement, chambres climatisées à l’arrière de la route et surtout jolie piscine !
Après-midi farniente, puis petite visite de la ville, grouillante, sale, et surtout énormément de personnes sous emprise dorment à même le trottoir ; nous irons jusqu’au « Mercado » à la recherche de magnets « girardot » pour les enfants, chou blanc, balade dans les rues très marchandes, énormément de boutiques de fringues, chaussures et autres …
Une belle église trône sur la place du marché, elle est dédiée à ST MIGUEL bien sûr ! Normal nous sommes à GIRARDOT.
Au retour, proche de l’hôtel, nous trouvons notre bonheur et assez sympas les magnets ! Nous en prenons pour nos 3 enfants. Nous essaierons d’aller manger au restaurant (bien noté sur booking.com par des commentaires) en face de l’hôtel « el caseron », hélas fermé le lundi !
Le personnel nous indique un restaurant tout proche, qui s’avère pas mal, nous mangerons « un lomo de cerdo » avec « papas Francesca » pour lui et petite « ensalada » et moi une pizza pour 1 et une salade ! la pizza fait 4 parts, je n’en viendrai pas à bout sans l’aide de Michel.
Au retour, petit bain à la piscine, la chaleur est tombée et le bain bienvenu avant de regagner, un peu rafraichis, notre chambre climatisée.
HOTEL ZAMBA à GIRARDOT CITY
QUELQUES VUES DE GIRARDOT DONT L'EGLISE SAN MIGUEL
MARDI 12 MARS 2024 à GIRARDOT
Endormis tôt rapidement, nous serons réveillés par les cloches d’une église « cathédrale » toute proche (pas encore visitée ce que nous ferons plus tard dans la matinée) et après un petit déjeuner moyen, nous partons vers le marché à travers les rues encombrées, petit détour sur le bord du rio Magdalena pour apercevoir le pont en fer qui l’enjambe.
Les rues autour du marché couvert sont envahies d’étals de marchandises principalement des fruits et le tout DANS DES SACS PLASTIQUES ! les hauts parleurs essaient d’attirer le client alors c’est une cacophonie sans nom, la chaleur, le bruit, les odeurs ! c’est assez insoutenable alors nous ne nous attardons pas.
Au retour, vers notre hôtel, nous nous arrêtons visiter la « cathédrale » de béton et de fer, assez sobre, bien ventilée par un système de grilles tout autour, un autel ressemblant à une pierre tombale en granit, pas vraiment belle, plutôt fonctionnelle pour accueillir de nombreux fidèles.
Nous cherchions un énième mug pour notre fille ainée, un qui a la mention « girardot » (son nom encore aujourd’hui) et on nous a indiqué un magasin qui s’appelle « caprichos » , nous y tombons dessus et les vendeuses nous proposent de faire imprimer la photo ou le texte qu’on veut, et finalement nous apercevons un exemplaire déjà fait, montrant le pont en fer et sur lequel est écrit « girardot », eurêka !
Et nous voilà de retour à l’hôtel pour notre dernier après-midi, rédaction des textes en retard, un petit en-cas (gâteau genre « milhoja » mille feuilles caramel) et maintenant nous allons prendre un bain dans la piscine, nous sommes seuls !
A plus tard pour la fin de notre séjour qui s’achève demain à 11h55 avec le vol AIR France pour PARIS.
PONT SUR LE FLEUVE MAGDALENA ENTRE GIRARDOT ET FLANDES
MERCREDI 13 MARS 2024 GIRARDOT à BOGOTA
Nous sommes sur le retour et comme nous n’avons pas plus à faire à l’hôtel après avoir rangé nos valises pour nous permettre de nous changer à l’aéroport (il fait trop chaud ici pour se mettre en jean et chaussures fermées), alors nous décidons de partir prendre le bus au terminal, nous nous y rendons en taxi (7 000 cop comme à l’aller).
Petite douche froide au moment de régler ce que nous devons à l’hôtel, à savoir le lavage du linge et 2 bouteilles d’eau car la note est salée : 95 000 COP soit 23 € pour laver nos fringues qui auraient pu attendre mais on ne s’attendait pas à ce que soit pièce par pièce ! On a râlé mais rien n’y a fait.
Bien obligés de partir mais un peu aigris ! Au terminal nous choisissons parmi les nombreuses compagnies qui font la liaison jusqu’à Bogota … le bus est là, nous partons direct pour un trajet normalement de 3 h30 mais nous mettrons 6h30 compte tenu à nouveau des nombreux chantiers et des arrêts du bus ! Nous avons bien fait de partir tôt.
Nous ne garderons pas un souvenir éternel de cette ville, qui nous a servi d'étape entre villa vieja et Bogota et qui, est, pour nous, la pire que nous ayons traversé : sale, bruyante, inintéressante et surtout beaucoup de misère et de drogue.
Arrivés à Bogota, au terminal vers 17 h, nous prenons un taxi pour l’aéroport qui met le « taxi meter », là encore le trajet est assez long compte tenu de la circulation à cette heure de l’après-midi et là encore, bien que le compteur marque 15 000 COP, le taxiteur nous en demande 30 000 ! Allez profiter …
Bon, le dernier jour est un peu décevant alors que durant l’ensemble de notre séjour, du point de vue de « plumer le touriste » on n’a aucun problème à déclarer !
Nous avons pris un repas pour attendre notre avion prévu vers 23h55, la soirée sera longue mais nous prenons notre mal en patience et finalement, le temps passe !
Nous partirons en retard car au moment d’embarquer, on nous fait patienter assez longtemps et puis lorsque nous prenons les couloirs, il s’avère qu’il y a une fouille corporelle pour nous et un contrôle par un chien renifleur de nos bagages à main ! Cela prend du temps … du coup, nous partirons avec presque 1 heure de retard.
Le pilote nous annonce qu’il compte récupérer son retard car « il a le vent dans le dos » (humour ?) et que le voyage durera 8h50 … c’est bien moins qu’à l’aller car nous avions mis pratiquement 11 h.
Voilà c’est fini ! Nous rentrons chez nous et comme je dis « revenir pour mieux repartir ».
Je vous passerai le retour à PARIS jusque chez notre amie Gaëlle qui a eu la gentillesse de nous prêter son appartement, malgré son absence, car nous avons notre TGV que le lendemain jeudi 14 mars à midi, direction Montpellier.
Michel ayant été malade toute la nuit à PARIS (heureusement que cela ne lui est pas arrivé dans l’avion !), dysenterie, fièvre … pas top le retour pour lui ! est-ce quelque chose qu'il a mangé dans l’avion ?
Métro à nouveau (pas beaucoup de stations ouf !) et puis le TGV, bien installés, il a dormi pratiquement tout le long, j’en profite pour demander à notre voisin et copain Christophe de venir nous chercher directement à Montpellier car d’attendre le prochain bus à l’Occitanie serait trop difficile …
Pas de bus, beaucoup de monde qui patiente en attendant le prochain, trop dur ! J’arrête une voiture où un homme est seul au volant et lui demande de nous déposer au tram, ce qu’il fera très gentiment et heureusement ! Nous aurions mis plus d’une heure pour avoir une place dans le bus.
Christophe est là qui nous attend au terminus et nous repartons pour une heure de trajet pour chez nous ! Michel dort sur le siège arrière.
Dommage ce retour mouvementé mais nous restons ravis de notre séjour de pratiquement 40 jours dans ce pays d’Amérique du sud qui vaut le coup d’être découvert.